Eric Gilson, Grand Prix 2019

Eric Gilson s’est passionné dès le début de sa carrière pour les séquences répétées de l’ADN, en particulier pour celles que l’on retrouve à l’extrémité de nos chromosomes : les télomères. De fil en aiguille, il est devenu spécialiste de la biologie du vieillissement.

Eric Gilson dirige l’Institut de recherche sur le cancer et le vieillissement* (Ircan), qu’il a fondé à Nice en 2012. C’est en s’intéressant à de drôles de séquences répétées de l’ADN localisée à l’extrémité de nos chromosomes, les télomères, qu’il en est venu à la biologie du vieillissement et du cancer. En effet, à chaque division cellulaire nos télomère raccourcissent. Et lorsqu’ils deviennent trop courts dans une cellule, celle-ci arrête de se diviser, contribuant au vieillissement de l’organisme. Les cellules tumorales parviennent quant à elles à déjouer ce programme, pour se multiplier à l’infini. 

Eric Gilson, Grand Prix – portrait vidéo Prix Inserm 2019 – 2 min 38 

Depuis 2016, Eric Gilson coordonne le programme scientifique transversal de l’Inserm AgeMed (pour Aged Cells to Medical Applications), un consortium d’une vingtaine d’équipes françaises dont l’objectif est d’aider les humains à vivre plus longtemps en bonne santé. 

*unité 1081 Inserm/CNRS/Université Nice Sophia Antipolis