Missions

L’Inserm réunit 15 000 chercheurs, ingénieurs, techniciens et personnels administratifs, avec un objectif commun : améliorer la santé de tous par le progrès des connaissances sur le vivant et sur les maladies, l’innovation dans les traitements et la recherche en santé publique.

Améliorer la santé humaine

Depuis sa création en 1964, l’Inserm a été l’acteur d’avancées médicales majeures : premiers tests de diagnostic prénatal, décryptage des mécanismes du système HLA, première fécondation in vitro, identification du virus du sida, radiothérapie contre le cancer, première greffe de peau, stimulation cérébrale profonde, thérapie génique… 

Cette mission s’appuie sur le travail de neuf instituts thématiques, dont le rôle est de réaliser l’état des lieux de la recherche dans leur domaine et d’animer cette recherche. Par ailleurs, les recherches sur les maladies infectieuses – émergentes comme la Covid-19, mais aussi sur le sida, les hépatites virales ou la tuberculose – sont coordonnées et financées par l’ANRS Maladies infectieuses émergentes, agence autonome de l’Inserm.

L’Institut se distingue par l’excellence scientifique de ses équipes et par sa capacité à assurer une recherche translationnelle, du laboratoire de recherche au lit du patient.

Aujourd’hui, l’Inserm est au 1er rang européen des institutions académiques de recherche dans le domaine biomédical, avec plus de 13 000 publications scientifiques par an.

Jouer un rôle majeur dans la coordination de la recherche en santé

Depuis toujours, l’Inserm travaille en étroit partenariat avec l’Hôpital, l’Université et d’autres établissements publics. La plupart de ses structures de recherche sont mixtes et implantées au plus près des lieux de soin et d’enseignement. Ces partenariats sont un gage de succès, grâce à la mutualisation des compétences, l’attractivité pour les talents et la proximité avec les patients. Ils permettent à l’Institut de disposer d’une vision globale et unique de la recherche en santé conduite sur le territoire français.

De par cette vision, sa taille, l’ampleur de son spectre d’activités et son niveau d’expertise reconnue, l’Inserm joue un rôle majeur de coordination de la recherche biomédicale en France, en lien avec les orientations de ses tutelles. Ce rôle de coordination est renforcé avec sa nouvelle mission d’agence de programmes, assurée en plus de son activité d’opérateurs de recherche. Ainsi, à travers son agence interne, l’Inserm impulse et coordonne de grands programmes scientifiques nationaux en santé, avec l’ensemble des acteurs du bloc recherche en santé.

Agir pour et avec la société

Pionnier de l’éthique

Les découvertes en santé et leurs applications suscitent de nombreuses questions relatives au respect du vivant et à l’éthique. l’Inserm a conduit à la création du Comité consultatif national d’éthique en 1983 et dispose de son propre comité d’éthique, acteur à part entière du dialogue entre la communauté scientifique et la société.

Le comité d’éthique de l’Inserm apporte son soutien aux personnels de l’Institut, pour identifier et intégrer les questions éthiques dès la conception de leurs projets. Particulièrement attentifs à la transparence et à la conformité des essais cliniques et des recherches impliquant l’humain, l’Institut est également doté d’un comité d’évaluation éthique qui rend des avis sur ce type de projets.

Dans le cadre d’un dispositif très volontariste qui vise à favoriser les bonnes pratiques de recherches et à épauler ses chercheuses et chercheurs dans cet impératif, l’Institut dispose en outre de délégations et collèges dédiés aux questions d’intégrité scientifique, de déontologie et de protection des données personnelles.

En savoir plus sur les bonnes pratiques de recherche à l’Inserm

Expert en santé

L’Inserm développe un dialogue nourri avec les décideurs publics pour mettre à leur disposition son expertise en recherche en santé. Dans ce cadre, face à l’évolution rapide des enjeux de santé publique, l’Inserm développe et produit depuis 1993 des Expertises collectives. Impulsées sur saisine des pouvoirs publics ou auto-saisine, ces expertises synthétisent des milliers d’articles scientifiques internationaux. Elles exigent une approche multidisciplinaire, pour fournir des repères fiables aux pouvoirs publics et les appuyer dans leurs décisions sur des problématiques sensibles : effets sur la santé de substances telles que l’amiante, les pesticides ou l’alcool, prise en charge de troubles comme la fibromyalgie ou dyspraxie…

Avec et pour les malades

Lieux de dialogue, de réflexion et de proposition, les associations de malades jouent un rôle décisif dans la démocratie sanitaire et scientifique. Elles participent à l’organisation, voire au financement de la recherche. Depuis 2004 et la création du Groupe de réflexion avec les associations de malades (Gram), faire de ces associations des partenaires à part entière de la recherche est une des priorités de l’Inserm, désormais inscrite dans son contrat d’objectifs.

En savoir plus sur l’Inserm et les associations de malades

Pour renforcer la place des malades et des citoyens dans la production des savoirs et de l’innovation, une des ambitions majeures de l’Institut est d’amplifier son engagement dans la recherche participative.

La diffusion des savoirs

l’Inserm contribue à promouvoir les travaux et les résultats de ses chercheurs. Au niveau national ou local, l’Institut s’investit dans la culture scientifique et la diffusion des connaissances. Journées portes ouvertes dans les laboratoires, conférences, expositions : tout au long de l’année, l’Institut et ses chercheurs viennent à la rencontre des citoyens.

Des dossiers d’information web, un magazine, des ouvrages de vulgarisation, ou encore des vidéos sont autant d’outils produits par l’Inserm pour assurer la diffusion d’une information de qualité vers tous les publics.

Pour en savoir plus sur l’Inserm

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