AccueilNos recherchesRecherche cliniqueÊtre volontaire à un essai clinique Être volontaire à un essai clinique Publié le : 09/08/2017 Temps de lecture : 4 min Recherche clinique Chacun peut, à certaines conditions, participer à un essai clinique. Ce n’est pas l’intérêt individuel qui doit pousser à cet engagement, mais la volonté de contribuer au progrès en matière de santé. 👉 Devenir volontaire pour tester les vaccins Covid [MàJ du 01/02/21] Début des essais : Le candidat vaccin développé par le laboratoire Janssen va être testé par Covireivac [MàJ du 17/03/21] La recherche vaccinale Covid-19 se poursuit au sein de la plateforme Covireivac avec le démarrage de nouveaux projets 👉 Contribuez à l’accélération de la mise au point de vaccins contre le VIH Lire le communiqué de presse Des volontaires recherchés pour un essai vaccinal innovant contre le VIH (25/02/21) Sans essai clinique, pas de nouvelles méthodes thérapeutiques, pas de nouveau médicament : il est en effet impossible de diffuser des traitements sans en avoir démontré l’efficacité et l’innocuité. C’est pourquoi chaque année, des milliers de citoyens s’engagent dans des essais cliniques visant à tester de nouveaux médicaments. Qui peut participer à un essai clinique ? Malade ou en bonne santé, toute personne peut être sollicitée pour participer à une recherche en santé. Cette proposition peut intervenir lors d’une consultation chez le médecin, mais également par voie d’affichage ou par annonce médiatique. Il est également possible de se porter volontaire de façon indépendante, en prenant contact avec des structures dédiées à la recherche clinique et en santé, telles que les centres d’investigation clinique (CIC) de l’Inserm. Être volontaire ne signifie pas qu’on sera automatiquement être intégré dans un essai. Chaque étude possède des critères d’inclusion, fondés sur l’âge, le sexe, le type et le stade de la maladie, les antécédents médicaux, les maladies associées. Ces critères garantissent l’homogénéité des groupes, et donc l’obtention de résultats fiables, pertinents et robustes. Le médecin investigateur est l’interlocuteur du volontaire Les essais cliniques doivent être menés sous la direction et la surveillance d’un médecin compétent et expert dans le domaine concerné par la recherche. Celui-ci est dénommé l’investigateur. Il doit clairement informer le volontaire sur : l’objectif de la recherchesa méthodologieles bénéfices attendusles contraintes et les risques prévisiblesle droit de refuser de participer à une recherche Il doit en outre recueillir son consentement éclairé par écrit, conformément à la loi. Toute personne ayant consenti à participer à une recherche est libre de retirer son consentement à tout moment, et donc de stopper sa participation à la recherche sans qu’il n’y ait aucune conséquence sur sa prise en charge future. Avant de participer effectivement au projet de recherche clinique, le participant bénéficie d’un examen médical préalable, adapté à la recherche et dont les résultats lui sont communiqués directement, ou par l’intermédiaire d’un médecin de son choix. Quels sont les droits des personnes qui participent à une recherche clinique ? La loi énonce clairement que l’intérêt des personnes se prêtant à une recherche clinique prime toujours sur ceux de la science et de la société. Elle précise aussi que la recherche doit être conçue de telle façon que soient réduits au minimum la douleur, les désagréments et la peur. Les principaux droits des volontaires à un essai clinique sont les suivants : Prendre le temps de réfléchir, avec leurs proches et leur médecin traitant s’ils le souhaitent, avant de décider de participer à l’étudeQuitter l’essai à tout moment, sans donner de raison, en le disant simplement au médecin de l’étudeConnaître les informations relatives à leur santéÊtre tenu informé en cas d’évènement grave survenu chez un ou plusieurs participants pendant l’essaiÊtre informé des résultats globaux de l’essaiVérifier et rectifier les données les concernantRefuser la transmission des données les concernantObtenir des dédommagements en cas de préjudice La question de l’indemnisation L’indemnisation des participants en compensation des contraintes subies (prise du traitement, visites médicales, examens de suivi, hospitalisations...) est prévue par la loi : ses modalités et son montant sont contrôlés par les comités de protection des personnes (CPP). Cette indemnisation n’est pas systématique et elle est interdite pour les personnes vulnérables (comme les enfants), pour des questions éthiques. En aucun cas la participation à des essais cliniques n’a vocation à devenir un « mode de rémunération ». Par ailleurs, le promoteur d’une recherche clinique et en santé souscrit une assurance garantissant sa responsabilité civile. En cas de dommages dus à la recherche, cette assurance permet l’indemnisation des participants. Se porter volontaire Vous souhaitez participer à un essai clinique : voici une liste de sites sur lesquels vous trouverez les études qui recrutent des volontaires, ainsi que les contacts pour proposer votre participation. Covireivac : devenir volontaire pour tester les vaccins CovidRépertoire des essais de médicaments (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé – ANSM)Registre des essais cliniques contre le cancer (Institut national du cancer – INCa)Essais cliniques contre des maladies rares (Orphanet)Essais cliniques dans le monde (en anglais)Les Seintinelles (recherches contre le cancer)ComPaRe (projet porté par l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris, concernant les maladies chroniques) Vous pouvez également contacter les centres d’investigation clinique de l’Inserm.