AccueilPodcastLes effets de la pollution sonore sur la santé : stop au brouhaha !Les effets de la pollution sonore sur la santé : stop au brouhaha ! Publié le : 26/06/2025 Temps de lecture : 13 min Podcast« Les effets de la pollution sonore sur la santé : stop au brouhaha ! » est l’épisode 11 de la saison 1 des Volontaires, le podcast de l’Inserm avec les citoyennes et les citoyens qui font avancer la recherche médicale.Comment notre organisme réagit-il selon son exposition au bruit tout le long de la journée ? C’est pour fournir des données solides sur ce sujet que, dans le cadre du projet scientifique Brouhaha, des volontaires ont accepté une expérience pour déterminer en continu leur exposition au bruit pendant sept jours consécutifs, grâce à des dispositifs connectés et à des capteurs. Rencontre avec ces RoboCop de la recherche face à un ennemi plus dangereux qu’il n’y paraît !InvitésAlexis Elbaz, Élodie Faure et Élodie Speyer sont chercheurs dans l’équipe Exposome et hérédité qui suit activement la grande cohorte familiale E3N-GénérationsValérie Janillon est ingénieure acousticienne et dirige Acoucité.Écouter l’épisodeL’épisode est disponible sur Apple Podcast, Audible, Deezer, Spotify, YouTube et partout où vous avez l’habitude d’écouter vos podcasts. Si besoin, vous pouvez l’ajouter à votre application en utilisant le flux RSS suivant :https://anchor.fm/s/f6ab7858/podcast/rss Transcription de l’épisodeDéplier pour voir le texte de l'épisodeChandrou : Bonjour, je suis à Villejuif, et vous entendez sûrement du bruit autour de moi. C’est le doux et musical vacarme de nos villes. Nos volontaires du jour participent à une étude sur l’effet de la pollution sonore sur leur santé.Début musique génériqueVous écoutez le podcast Les Volontaires, dans lequel on va à la rencontre de celles et ceux qui participent à la recherche médicale de l’Inserm. L’Inserm, c’est le seul organisme de recherche publique entièrement dédié à la santé humaine. Moi, c’est Chandrou Koumar et je suis journaliste, docteur en neurosciences. Pour ce nouvel épisode, nous allons nous intéresser à une pollution ressentie par toute personne vivant en ville.Catherine : Moi le bruit qui m’insupporte ce sont les motos qui passent dans la rue, je trouve ça insupportable.Chandrou : Les bruits de nos centres urbains, notamment ceux des transports, semblent augmenter le risque de maladies dites « cardiométaboliques », comme le diabète, l’obésité ou encore les AVC. Mais comment le prouver ? Et quel est le rapport entre notre cœur et les sons qui nous entourent ?Élodie Faure : Nous, notre étude elle vise vraiment à avoir des données mesurées, chiffrées, objectivées.Chandrou : Les scientifiques du projet de recherche Brouhaha tentent de répondre à ces questions grâce à une étude composée de parents, de leurs enfants… et à terme de leurs petits-enfants. Quand la recherche devient un héritage familial, c’est toute la science qui avance à grands pas, et c’est passionnant. Et comme je le clame sans cesse, la science, c’est avant tout une aventure humaine. Je vais donc à la rencontre de Catherine ;Catherine : J’adore participer à une étude.Chandrou : de Cyril et de sa maman Danièle ;Danièle : J’ai soixante-seize ans.Chandrou : trois volontaires impliqués dans l’étude, ainsi que de Valérie Janillon ;Valérie Janillon : Bonjour, je suis ingénieure acousticienne et je suis la directrice d’Acoucité.Chandrou : et des scientifiques Élodie Faure ;Élodie Faure : C’est la première fois qu’on a ce genre d’études en France et je pense aussi à l’international.Chandrou : Alexis Elbaz et Élodie Speyer,Élodie Speyer : Ça fait 35 ans qu’on recueille des milliers de données.Chandrou : de l’équipe Exposome et hérédité (Inserm U1018).FIN MUSIQUE GÉNÉRIQUEChandrou : Je suis actuellement au CESP, le Centre de recherche en épidémiologie et santé des populations à Villejuif. Et là, je suis dans une très grande pièce remplie de monde. J’ai devant moi une dizaine de tables qui sont disposées en U. Elles dessinent un parcours que les volontaires suivent pas à pas.Voix d’homme : Ensuite, on prend l’autopiqueur qui s’ouvre de cette manière.Chandrou : Chaque table est une sorte de petit atelier animé par les équipes de recherche et qui vise à former les volontaires à leur futur équipement.Voix d’homme : Vous mettez un peu plus sur le côté parce que c’est le plus propice pour avoir une bonne goutte de sang.Catherine : Je pique ?Voix d’homme : Oui, vous piquez ici.Catherine : Et quand est-ce que je fais ça ?Voix d’homme : En fait, vous massez au départ pour stimuler mais une fois que vous avez piqué vous aurez une toute petite goutte.Catherine : Bonjour, je m’appelle Catherine et j’ai 65 ans.Chandrou : Catherine, volontaire dans l’étude Brouhaha. Est-ce que vous pouvez m’expliquer un peu ce que vous avez fait depuis quelques heures ?Catherine : En fait, on m’a expliqué à chaque fois ce que je devais faire et pourquoi je devais le faire. Et en fait, tout devient simple, et surtout en fait notre valeur ajoutée augmente à chaque atelier. Je veux dire, on va faire des tas de choses, on avait l’impression juste qu’on allait se mettre un sonotone et puis écouter le bruit : pas du tout.Élodie Faure : Donc je vous rappelle, le guide, c’est votre petite Bible. Vous la relisez bien ce soir parce que là, après avoir passé du temps avec tout le monde, c’était important d’avoir les idées claires pour commencer l’expérimentation demain matin.Chandrou : Élodie Faure, vous êtes chercheuse, vous avez développé l’étude Brouhaha et vous êtes au contact des volontaires, notamment lors de la pause et des explications liées à leur équipement ?Élodie Faure : Oui, donc nos volontaires, on les équipe, on leur donne une boîte et dans cette boîte-là, il y a tout un tas de matériel et ils vont le porter pendant une semaine. Donc c’est une durée qui est quand même assez longue et assez engageante. Ils vont d’abord avoir une montre connectée qui va nous permettre de mesurer leur activité physique, leur sommeil, leur fréquence cardiaque. Ils ont aussi un tensiomètre.Catherine : Je prendrai ma tension 4 fois par jour quand même. Bon franchement, tensiomètre c’est super facile d’utilisation.Élodie Faure : On leur demande aussi de fournir des petites gouttelettes de sang.Catherine : Ça, c’est le plus terrible, et ça, ça nous pique, et après, on met sur un petit buvard.Élodie Faure : On les équipe aussi d’un capteur de glycémieCatherine : Ah, ben là, il est là, voilà. Sur le bras droit, et régulièrement, je vais prendre la glycémie comme ça quatre fois par jour.Chandrou : ll me semble que les volontaires devaient aussi répondre à des questionnaires, c’est ça ?Élodie Faure : Alors, ils répondent à des questionnaires tous les jours en fin de journée où ils nous font état de comment ils ont dormi la nuit précédente, est-ce qu’ils ont été stressés ? Est- ce qu’ils ont utilisé des dispositifs, par exemple, pour dormir, des boules Quies ? Est- ce qu’ils avaient un mal de tête et ils n’étaient pas très bien ? Est ce qu’ils ont eu un souci familial ? Et puis on les interroge aussi, pour les femmes, sur leur cycle menstruel pour pouvoir ajuster en fait nos analyses sur leur cycle.Catherine : Ça va être simple, tout est clair, après il faut appuyer sur les bons boutons au bon moment.Chandrou : Qu’est-ce qui vous a motivé à contribuer à cette étude, Brouhaha ?Catherine : En fait, j’adore ça. J’adore participer à une étude. Je trouve ça bien, bien pour moi, bien... J’ai l’impression encore une fois d’avoir une valeur ajoutée dans le monde.MusiqueChandrou : Le projet Brouhaha est réalisé en partenariat avec Bruitparif et Acoucité, deux observatoires du bruit, à Paris pour le premier et à Lyon pour le second, vu que l’étude Brouhaha se déroule en Île-de-France ainsi qu’en Auvergne-Rhône-Alpes.Fin musiqueChandrou : Je suis avec Valérie Janillon.Valérie Janillon : Je suis ingénieure acousticienne et je suis la directrice d’Acoucité, donc observatoire de l’environnement sonore basé sur Lyon et qui existe déjà depuis une trentaine d’années. Dans le cadre de l’étude Brouhaha, Acoucité est là pour apporter ses connaissances en environnement sonores urbains, donc en recueillant, en analysant des données qui ensuite seront mises à disposition de l’Inserm.Élodie Faure : Nous, notre étude, elle vise vraiment à avoir des données mesurées, chiffrées, objectivées et c’est la première fois qu’on a ce genre d’études en France et je pense aussi à l’international.MusiqueChandrou : Chacun d’entre nous a déjà pu le ressentir, les bruits autour de nous peuvent, sur le court terme, nous empêcher de dormir voire nous stresser.Élodie Faure : Ce qu’on cherche à savoir aussi, c’est comment le bruit va jouer dans la relation avec la santé. Et ce qu’on sait, c’est que le bruit trouble le sommeil. Les problèmes de sommeil peuvent générer du stress dans le corps et ce stress-là dans le corps, il va perturber le fonctionnement du corps et on peut avoir du coup une augmentation de la glycémie dans le sang qui peut mener à un diabète. On peut avoir une perturbation du cœur et mener à l’hypertension.Chandrou : C’est hyper intéressant parce que du coup-là on est vraiment dans une logique d’effet domino. C’est que vous pouvez pas étudier des liens directs donc j’imagine que ce n’est pas simple à étudier ?Élodie Faure : C’est ça, parce qu’en fait, c’est pas directement le bruit qui crée du diabète, ça passe par quelque chose, et c’est ce quelque chose-là qu’on cherche à trouver et qui est une perturbation qui est dans le corps.Chandrou : Les 120 volontaires de l’étude, une fois équipés tels des Robocop de la science, vont enregistrer des milliers de données pendant une semaine. Je suis avec Cyril.Cyrille : J’ai 49 ans et je suis informaticien.Chandrou : Volontaire dans l’étude qui a terminé sa semaine d’enregistrement.Cyrille : Ça s’est très bien passé, c’était beaucoup plus simple que ce que j’imaginais. Alors évidemment il y a des contraintes parce que c’est assez timé, à des heures précises il faut faire plusieurs relevés. Ce n’est pas forcément évident parce qu’aller prendre sa tension avec un appareil spécifique alors qu’on a juste des toilettes à disposition, c’est pas simple, on est dans des positions un peu étranges parfois, mais bon globalement ça se passe sans trop de problèmes.Chandrou : Et vous diriez que la partie la plus difficile du protocole c’était quoi ?Cyrille : De rien oublier. Une fois j’étais parti, je m’étais dit, il faisait froid, c’était une semaine où il faisait très froid. Et je me suis dit, allez, je vais mettre un petit coup de pied dans les fesses, j’allais faire une balade dehors, là, je suis entre midi et deux, je fais une heure de marche dans le froid... Il y avait les sirènes des pompiers partout, et puis je me dis, ça va être super, il va y avoir beaucoup de données. Et je me suis rendu compte que j’avais oublié mon micro sur le bureau.Élodie Faure : Nos volontaires en fait sont équipés, pour mesurer le bruit bien évidemment, puisque ça c’est très important, vu que c’est le cœur de notre étude, d’un dosimètre. Donc c’est un petit dispositif qui porte au niveau du col de leur tee-shirt ou de leur vêtement, et d’une application pour mesurer le bruit de façon spécifique à des temps donnés.Je vous redis les applications. NoiseCapture pour les mesures en environnement sonore avec le téléphone. LibreLink pour la glycémie. Il y a Withings pour toutes les données connectées de la montre et du tensiomètre. Le GPS et MyFoodRepo, c’est votre petite application qui vous plaît bien.Catherine : Je n’ai strictement rien compris aux applications, mais ce n’est pas important parce que ce qui est important, c’est que je donne les bonnes informations et qu’après eux, ils vont tout analyser. Et en fait, c’était tellement bien fait, ils nous expliquent tellement sur quel bouton on doit appuyer, ce qu’il faut faire, qu’en fait, il n’y a pas de problème, j’ai juste à suivre un mode d’emploi qui va me permettre de leur donner des informations et c’est après eux qui vont faire le travail.MusiqueChandrou : Les volontaires de l’étude Brouhaha font partie d’une cohorte. Il s’agit d’un groupe de personnes qui vont être suivies sur plusieurs années en observant sur le temps long différents éléments comme leur état de santé et les facteurs de risques. On en avait parlé dans notre épisode 8 sur Alzheimer ainsi que dans notre tout premier épisode sur les perturbateurs endocriniens dans l’enfance. Notre cohorte d’aujourd’hui c’est E3N-Générations et elle est impressionnante. Et elle est composée de 140 000 personnes. 100 000 femmes, nées entre 1925 et 1950, plus les pères de leurs enfants, plus leurs enfants. Ça fait déjà beaucoup de monde, autant de volontaires que d’habitants dans la ville de Brest. Et c’est pas tout, car bientôt, leurs petits-enfants pourront y contribuer, soit trois générations participant à une aventure scientifique commune.MusiqueChandrou : Pour mieux comprendre leur démarche, je suis avec Élodie Speyer,Élodie Speyer : Je suis la directrice opérationnelle de la cohorte E3N-GénérationS.Chandrou : ainsi qu’Alexis Elbaz.Alexis Elbaz : Je suis co-directeur scientifique de la cohorte. La cohorte E3N-Générations a débuté au début des années 90. Elle a été initiée par une épidémiologiste qui s’appelait Françoise Clavel-Chapelon. Et à cette époque-là, une question scientifique qui était importante, c’était la question de la relation entre le traitement hormonal substitutif de la ménopause et le risque de cancer du sein. Et donc, c’est pour répondre à cette question que la cohorte E3N Générations a été mise en place. Et puis, progressivement, il y a eu d’autres thématiques qui se sont greffées sur cette étude.Chandrou : Donc si je comprends bien, dans les années 90, on se rend compte qu’il peut y avoir un problème dans le traitement hormonal qu’on donne aux femmes ménopausées. Et donc, c’est là que vous vous dites, on va aller chercher des femmes nées entre 1925 et 1950. On va les intégrer à une cohorte géante de 100 000 personnes. Et aujourd’hui, c’est toujours ces mêmes femmes que vous suivez. Mais dans le cadre d’autres questionnement.Alexis Elbaz : Voilà, exactement. Françoise Clavel-Chapelon a imaginé l’étude 3N en incluant des enseignantes, d’ailleurs avec une intuition que moi je trouve géniale à chaque fois qui était de se dire que les enseignants allaient être très rigoureuses et très sérieuses, très consciencieuses dans leur manière de répondre aux questionnaires et qu’elles n’allaient pas, voilà, elles allaient continuer à faire ça au cours du temps et c’est vraiment une intuition qui s’est révélée juste puisque E3N a un taux de participation qui restait très élevé au cours du temps.Chandrou : L’étude Brouhaha a fait appel à la seconde génération de la cohorte. Mais d’autres études existent avec cette même cohorte, E3N-Générations. Comment faites-vous faites pour maintenir la motivation des volontaires aussi longtemps ?Élodie Speyer : C’est surtout, je pense, la communication qui est importante. C’est vrai qu’on recueille des milliers de données. Ça fait 35 ans qu’on recueille des données, qu’on analyse, qu’on traite tous les jours. Et ça, il faut aussi rappeler qu’on a une équipe de 30 personnes derrière qui travaillent quotidiennement sur ces données-là. Et aussi, un aspect important, c’est qu’on a un comité des participants qu’on avait mis en place, qui peut nous aider quand on a des questions, justement, pour un peu motiver les gens.Chandrou : En fait, vous intégrez les volontaires à vos réflexions pour être sûr de les maintenir dans la cohorte ?Alexis Elbaz : Voilà, c’est ce qu’on appelle la recherche participative.Chandrou : On a fait un épisode là-dessus à Marseille d’ailleurs sur la transidentité, j’invite tout le monde à l’écouter.Alexis Elbaz : Donc en effet, on considère de nos jours que les personnes nous donnent beaucoup de leur temps et donc on est très reconnaissants à ces personnes et que c’est important de prendre en compte aussi leur opinion, leur préférence…MusiqueChandrou : Parce que je suis curieux d’entendre une volontaire qui peut témoigner de 35 ans de participation dans une cohorte, je passe un rapide coup de téléphone à Danièle,Oui ? Allô Danièle ?la maman de Cyril qui fait partie de la première génération de volontaires.Danièle : Alors, je m’appelle Danièle, j’ai 76 ans.Chandrou : Qu’est-ce qui vous a motivé à contribuer à la cohorte E3N-Générations ?Danièle : C’est-à-dire que je ne me suis même pas posé la question, en fin de compte. Oui, j’y voyais un certain intérêt, ça me plaisait, ça m’a motivé, je me disais que si ça continue, c’est que ça apporte quelque chose.Chandrou : Là justement je suis avec Cyril, qu’est-ce que ça vous fait de l’avoir contaminé par le virus de la recherche en santé ?Danièle : Disons que il n’a pas été tout seul, son frère a fait la même chose et son père a fait la même. Qu’est-ce qui les a motivés ? C’est qu’ils m’ont vu continuer, peser mes aliments, répondre, faire les questions… Je les ai impliqués. Donc ça veut dire que ce que j’ai fait n’était pas inutile.MusiqueChandrou : Élodie Faure vous êtes chercheuse dans l’étude Brouhaha. Qu’est-ce qu’on pourrait imaginer comme type de prévention dans quelques années ?Élodie Faure : Je pense que c’est toujours bien, par exemple, de prendre des bouchons d’oreilles dans les concerts, les murs antibruit, d’avoir aussi des améliorations par exemple sur les pneus des voitures et au niveau des goudrons qui sont impliqués pour qu’il y ait moins de bruit.Chandrou : Valérie Janillon, quelles recommandations collectives nationales on pourrait imaginer suite à l’étude Brouhaha ?Valérie Janillon : Ce qui serait très intéressant, c’est aussi de pouvoir présenter et porter ces résultats à des instances, on va dire, au niveau de l’État, comme le Conseil national du bruit, par exemple, pour éventuellement mettre en place des voies législatives de mise en œuvre, de protection ou tout au moins d’information du lien potentiel qu’il pourrait y avoir entre ces maladies et l’exposition au bruit.Musique générique de finChandrou : J’ai passé une journée fascinante. C’est la première fois que j’ai l’occasion de parler de transgénérationnel dans le cadre d’une étude scientifique. Et ce qui me fascine, c’est de me dire que quand Danièle a débuté dans la cohorte, j’étais tout juste né. C’est aussi ça la science. Et à vous qui avez écouté ce podcast sur la pollution sonore, n’oubliez pas de faire attention à vos oreilles. Et pour ça, la méthode est simple. Écoutez le podcast Les Volontaires. Les Volontaires, c’est un podcast de l’Inserm produit par Maison K Prod. À bientôt. Pour de nouvelles aventures et de nouvelles études en recherche médicale. Et si vous avez aimé cet épisode, n’hésitez pas à vous abonner et à le partager autour de vous. Et si le pouvez, pensez à nous mettre 5 étoiles sur votre appli, ça nous aide vraiment. Partagez, likez !Autour de l’épisodeSite Internet de la cohorte E3N-GénérationsPollution sonore : Mais quel brouhaha !Une série créée par l’Inserm, orchestrée par Chandrou Koumar, journaliste et docteur en neurosciences et produite par MaisonK Prod. Musique et mixage : Ben Molinaro. Graphisme : Anna Toussaint.