Rencontres de la photographie d’Arles – La recherche de l’art #8

Comme chaque année depuis 2011, des laboratoires Inserm ont accueilli des artistes de l’École nationale supérieure de photographie (ENSP) d’Arles. Ces derniers ont donné naissance à des œuvres explorant les frontières entre art et science. Ce travail sera exposé à partir du 2 juillet 2019, lors des Rencontres de la photographie d’Arles.

« Si le scientifique nous apprend des choses sur l’art, l’artiste nous en dit aussi sur la science. Depuis sa naissance en 1964, l’Inserm a dans ses missions fondatrices la promotion de la culture scientifique et la diffusion des savoirs. La science et la société échangent en permanence dans les démocraties, et tous les territoires de ce dialogue doivent être explorés : l’art est l’un de ces territoires. Le partenariat de l’Inserm avec l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles s’inscrit dans cette démarche : à l’occasion des résidences de La Recherche de l’art, les jeunes diplômés de l’ENSP posent leur regard photographique sur la vie des laboratoires scientifiques. […] Ce travail photographique est précieux pour l’Inserm, car il dit à nos chercheurs, ingénieurs, techniciens, personnels administratifs une part de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font. Le laboratoire est par nature un espace plutôt intime, fermé, la photographie lui renvoie une image de son existence et de sa production, en même temps qu’il l’ouvre et l’expose à tous les regards. Il y a ainsi une science contemporaine, comme il y a un art contemporain : La Recherche de l’art les révèle aux publics. »

Gilles Bloch, Pdg de l’Inserm 

Au programme de cette 8e édition

©Quentin Carrierre

Cette année, le Quentin Carrierre a été accueilli à Dijon dans l’unité Cognition, action et plasticité sensorimotrice (unité Inserm 1093) et a souhaité traiter le rapport de la technique à et sur l’Homme.

Diane Hymans, suite à sa résidence à l’Institut de biologie de Valrose (unité Inserm 1091), a décontextualisé des outils de laboratoire pour interroger leur forme en évacuant leur usage. 

©Diane Hymans
©Hélène Bellenger

Développé au sein du laboratoire Imagerie et cerveau de Tours (unité Inserm 1253), le projet Science Porn d’Hélène Bellenger détourne la fabrication des images scientifiques afin de mieux questionner la « disneylandisation » de la science à des fins communicationnelles. 

Enfin, Pauline Rousseau, en résidence au Paris-Centre de recherche cardiovasculaire (unité Inserm 970), est partie des expressions qui emploient le mot « cœur » (cœur d’artichaut, avoir du cœur au ventre…).

©Pauline Rousseau

« En parallèle, je me suis intéressée aux “maux du cœur”, en allant à la rencontre de chercheurs et de médecins spécialistes et des imageries qu’ils utilisent. De toutes ces recherches est né un projet protéiforme mêlant vidéos, photographies, sons, témoignages… comme une plongée au cœur du cœur. »

Télécharger le livret de l’exposition

Infos pratiques

Public : tout public
Lieu : École nationale supérieure de la photographie, Arles
Date : 2 juillet – 25 août 2019 

Consulter le site de l’ENSP d’Arles