Marc Peschanski

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Mis à jour le 9 août 2021 

Les recherches de Marc Peschanski visent à identifier, à caractériser et à mettre en œuvre des thérapies innovantes fondées sur l’utilisation d’outils biologiques, en particulier cellulaires. Cette recherche translationnelle l’a conduit, notamment, à explorer les potentiels thérapeutiques des cellules souches pluripotentes, d’origine embryonnaire ou induites par modification génétique, comme agents de la médecine régénératrice et comme cibles de la recherche pharmacologique. Son domaine de recherche concerne plus particulièrement les maladies rares d’origine génétique. 

Marc Peschanski a commencé sa carrière à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris. D’abord interne dans le service de neurochirurgie stéréotaxique de Jean Talairach en 1976, puis au sein de l’unité Inserm de Jean-Marie Besson sur l’étude de la physio-pharmacologie de la douleur. 

Mais, dès la fin des années 1980, il abandonne ses recherches sur la physiologie et va mener ses travaux sur les premières thérapies cellulaires et géniques, recourant aux greffes de neurones fœtaux pour tenter de traiter des lésions de la moelle épinière, qu’il applique à la maladie de Parkinson, puis à la maladie de Huntington. 

Et, dès la fin des années 1990, il sera l’un des premiers, en France, à s’intéresser aux cellules souches embryonnaires humaine et à leurs applications en médecine régénérative. Il crée en 1995 et dirige à hôpital Henri-Mondor, à Créteil, l’unité Inserm « Neuroplasticité et thérapeutique » (on entend schématiquement par neuroplasticité la capacité que possèdent les neurones à modifier leur contenu moléculaire et à façonner leur structure tout au long de la vie). Il crée ensuite, en 2005, l’Istem – l’Institut des cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques, au Génopole d’Evry. L’Istem est dédié à l’élaboration de traitements fondés sur les potentiels offerts par les cellules souches pluripotentes et applicables aux maladies rares d’origine génétique. 

Biographie

Marc Peschanski est né le 7 janvier 1952 à Paris. Il a mené ses études secondaires au lycée de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) et ses études supérieures dans les facultés des sciences et de médecine de Paris. 

  • Baccalauréat de philosophie, mention bien (1968).
  • Etudes de médecine, CHU Cochin (1969–1976).
  • Interne dans le service de neurochirurgie stéréotaxique de Jean Talairach, à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris (1976–1978).
  • Doctorat en médecine, lauréat de la faculté (1978).
  • DEA de neurophysiologie, au sein de l’unité Inserm 161, dirigée par Jean-Marie Besson, hôpital Sainte-Anne (1978–1979).
  • Thèse de 3ème cycle (1979–1980).
  • Doctorat de 3ème cycle de l’université Paris VI (1980).
  • Post-doctorat au Department of Anatomy, University of California, San Francisco, Etats-Unis (1980–1981).
  • Chargé de recherche de 1ère classe (1982–1991), directeur de recherche de 2ème classe (1991–1996), directeur de recherche de 1ère classe (1996–2008), directeur de recherche de classe exceptionnelle (2009) à l’Inserm. 
  • Chercheur au sein de l’unité Inserm 161 « Physio-pharmacologie du système nerveux », dirigée par Jean-Marie Besson, Hôpital Sainte-Anne, Paris (1983–1990).
  • Doctorat d’Etat ès sciences (1985).
  • Directeur du contrat jeune formation Inserm « Neuroplasticité et greffes intracérébrales » (1991–1994).
  • Directeur de l’unité 421 « Neuroplasticité et thérapeutique », hôpital Henri-Mondor, Créteil (1995–2004).
  • Directeur de l’unité 861 « Cellules souches pour le traitement et l’étude des maladies monogéniques », devenue l’Istem/Inserm/ AFM Téléthon/Association française contre les myopathies, Génopole d’Evry (2007–2014).
  • Cécile Martinat lui a succédé à la direction de l’Istem en 2015. 
  • Directeur scientifique de l’Istem depuis 2015.

Instances scientifiques et d’administration de la recherche

  • Membre du conseil de gestion de la faculté de médecine de l’hôpital Cochin (1981–1985).
  • Membre de la commission administrative paritaire de l’Inserm (1982–1986).
  • Membre du conseil scientifique de l’Inserm (1991–1995).
  • Membre du conseil scientifique de l’Association France-Parkinson (1994–1997) et du conseil d’Institut et du comité des directeurs de l’Institut fédératif de recherche de médecine moléculaire (1994).
  • Membre du conseil scientifique de la Ligue française contre la sclérose en plaques (1995–1996).
  • Membre de la commission de recherche clinique de l’IFR Médecine de Créteil, 1998).
  • Président du comité scientifique consultatif régional de l’Inserm Paris XII (1999).
  • Coordinateur scientifique de l’Institut des biothérapies des maladies rares – BIRD/AFM-Téléthon.

Sociétés savantes – Académies

  • Membre de la Société des neurosciences. 
  • Membre de l’European Society for Neuroscience et de la Society for Neuroscience. 
  • Membre de l’International Brain Research Organization. 
  • Membre de l’European Working Group on Gene Transfer and Therapy. 

Comités éditoriaux

  • Membre du comité éditorial (1987–1997), rédacteur en chef (1998–2001) et membre du comité de direction de la revue médecine/science depuis 2002.
  • Membre du comité éditorial du Journal of Neuroscience (1997), d’Expérimental Neurology (1996), de Cell Transplantation (1997).

Distinctions – Prix

  • Prix Inserm/Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) 2017.