Instituts thématiques

L’Inserm est organisé en instituts spécialisés autours de grandes thématiques de recherche. Ces instituts thématiques (IT) coordonnent et organisent la recherche dans leurs domaines respectifs. Chaque structure de recherche Inserm est rattachée à au moins un de ces instituts. 

Cette page présente les différents instituts thématiques Inserm. Pour le détail de leurs missions communes, voir le décret n°83–975 du 10 novembre 1983 sur Légifrance. Leurs responsables actuels sont indiqués sur la page Gouvernance et Organisation.

Bases moléculaires et structurales du vivant

L’Institut thématique Bases moléculaires et structurales du vivant (BMSV) s’intéresse à l’étude des structures, des dynamiques, des interactions, des assemblages et des transformations des molécules des organismes vivants. La caractérisation structurale et fonctionnelle de molécules (individuelles ou organisées en complexe), tout comme la quantification, la modélisation et la prédiction des phénomènes biologiques exigent la conduite de recherches pluridisciplinaires associant biologie, physique, chimie, bio-informatique et mathématiques. Les enjeux sont autant scientifiques, médicaux que technologiques avec, par exemple, la mise au point de nouvelles méthodes d’imagerie moléculaire et subcellulaire.

Biologie cellulaire, développement et évolution

L’Institut thématique Biologie cellulaire, développement et évolution (BCDE) travaille sur l’organisation et le fonctionnement des cellules eucaryotes et de leur intégration dans un organisme. L’étude du développement des organismes pluricellulaires ne peut être déconnectée des connaissances des mécanismes cellulaires car la cellule est la structure de base de la morphogenèse du vivant et de l’organisation des tissus. Un des buts majeurs de l’Institut est de promouvoir une vision intégrée du fonctionnement des êtres vivants pluricellulaires et de favoriser les recherches pouvant amener à une étude des mécanismes du niveau des complexes moléculaires à l’organisme entier sans rupture d’observation. Cet enjeu est crucial pour la biologie du 21e siècle et aura pour conséquence, de révolutionner notre approche des systèmes vivants et de leur conception naturelle ou artificielle.

Cancer

L’Institut thématique Cancer rassemble l’ensemble des équipes de recherche travaillant sur cette pathologie aussi fréquente que complexe. Ses travaux s’organisent autour de trois axes stratégiques :

  • l’identification des facteurs de risque 
  • la redéfinition des cancers, selon la signature biologique de chaque profil tumoral 
  • le développement d’une médecine personnalisée prenant en compte le profil du patient comme celui de son cancer.

Sont concernés les progrès dans la génomique, la protéomique, le micro-environnement tumoral la thérapie ciblée et l’imagerie.

Génétique, génomique et bioinformatique

L’Institut thématique Génétique, génomique et bioinformatique (GGB) couvre la génétique et la génomique de tous les organismes vivants, depuis les virus, les microorganismes, les plantes jusqu’à l’homme. Ces disciplines reposent sur une recherche fondamentale abordant les problèmes de base de l’organisation, de la stabilité et de la variation du matériel génétique, la réplication et la réparation de l’ADN, ainsi que la régulation de l’expression et de l’évolution des génomes et enfin la génomique des populations. La connaissance fondamentale de ces mécanismes dans tous les organismes permet de mieux appréhender leurs conséquences sur le plan évolutif. La comparaison des génomes est centrale pour comprendre les liens complexes entre génotype et phénotype, pour appréhender à l’échelle moléculaire les processus en jeu dans l’évolution et la biodiversité. Les perspectives cognitives et appliquées (agronomie et médecine) sont immenses.

Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie

L’Institut thématique Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie (I3M) rapproche les thématiques microbiologie et maladies infectieuses avec celles de l’immunologie et de l’inflammation. Il vise la création d’un continuum entre ces domaines de recherche et le développement d’une cohérence stratégique pour relever des défis, qui sont pour la majorité d’entre eux, des préoccupations sociétales quasi quotidiennes comme l’émergence et la réémergence de pathogènes, les infections chroniques, les maladies infectieuses négligées, la transmission, la résistance aux traitements, les immunodéficiences, les pathologies inflammatoires, l’allergie, les maladies auto-immunes et la transplantation. Relever ces défis exige de nouveaux développements en vaccinologie, en biothérapies, en thérapies cellulaires et géniques.

Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie

L’Institut thématique Neurosciences, sciences cognitives, neurologie, psychiatrie rassemble les domaines scientifiques et médicaux qui s’intéressent au système nerveux central et périphérique, son développement, son fonctionnement, son vieillissement et ses pathologies. Le défi majeur des neurosciences est d’analyser et d’intégrer la complexité du système nerveux afin de comprendre les bases neurales des fonctions cognitives supérieures et des comportements. Au-delà des bénéfices économiques que la collectivité pourrait retirer d’un soutien plus affirmé aux recherches sur les neurosciences, notre compréhension du système nerveux constitue un défi majeur et une frontière disruptive pour la connaissance. Modéliser le « code neural » permettra de comprendre la manière dont l’interaction fonctionnelle des neurones entre eux et avec l’environnement produit les fonctions supérieures telles que la perception et la cognition. L’interaction entre gènes et environnement intervient à toutes les étapes de la mise en place d’un système nerveux fonctionnel, et contribue à sa plasticité au cours du temps. L’enjeu est de comprendre la dynamique et la plasticité du neurone, de la synaptogenèse et des assemblées neuronales au cours du développement, à l’âge adulte, au cours du vieillissement et dans les pathologies neuropsychiatriques.

Physiopathologie, métabolisme, nutrition

L’Institut thématique Physiopathologie, métabolisme, nutrition (PMN) couvre un large spectre de recherche en physiologie, médecine expérimentale et pathologies. Maladies cardiovasculaires, diabètes et obésité constituent quelques-unes de ses priorités. Les maladies du cœur et des vaisseaux, du poumon, des tissus endocrines, du foie, du rein, de l’appareil digestif, de la peau, des os et des articulations sont spécifiques aux organes concernés. Mais elles ne peuvent être comprises et soignées sans prendre en compte les nombreuses interactions entre l’ensemble de l’organisme et son milieu. Un enjeu majeur dans ces maladies est la mise en place d’une thérapie appropriée. Les progrès dans la connaissance des facteurs de risque autorisent le développement d’une médecine prédictive individualisée et le meilleur ciblage des messages de prévention adressés à la population.

Santé publique

L’Institut thématique Santé publique (SP) vise à faciliter et coordonner l’activité des équipes de recherche qui développent des travaux consacrés à la santé publique ou à la recherche clinique. L’Institut anime et coordonne la communauté scientifique dans trois domaines en particulier :

  • le fonctionnement et la gestion du système de santé notamment en matière de prévention, de diagnostic et de prise en charge des pathologies 
  • les politiques publiques et de santé, et leur impact direct ou indirect sur la santé 
  • les politiques de prévention dans des domaines où les risques pour la santé sont étroitement liés à des comportements individuels et collectifs (drogues, nutrition).

L’Institut thématique Santé Publique est organisé en trois pôles : Recherche clinique, Expertises collectives, et Santé publique.

Recherche clinique

Le pôle de Recherche clinique assure notamment les fonctions de promotion des études cliniques pour lesquelles l’Inserm se porte promoteur, et contribue à l’animation et à la coordination des Centres d’investigation clinique (CIC). Il assure en outre les fonctions de correspondant de la CNIL et la gestion des autorisations de prélèvements sur donneurs ainsi que les demandes d’autorisation de recherche sur l’embryon auprès de l’Agence de la Biomédecine. 

En savoir plus sur la recherche clinique à l’Inserm

Expertises collectives

Le pôle d’Expertises collectives assure une mission d’expertise scientifique indépendante auprès des décideurs agissant dans le domaine de la santé publique (ministères, agences sanitaires, organismes de protection sociale, organisations non gouvernementales intervenant dans le champ sanitaire…). 

Consulter les Expertises collectives de l’Inserm

Pôle Santé publique

Le pôle Santé publique contribue à l’animation de la recherche dans l’ensemble des disciplines et domaines concernés par la santé des populations.

En savoir plus sur la recherche en santé publique à l’Inserm

Technologies pour la santé

L’Institut thématique Technologies pour la santé (TS) coordonne les recherches dans le domaine des technologies indispensables au progrès biomédical sur les plans fondamental et clinique. Il s’inscrit dans une perspective transdisciplinaire, reliant en amont des chercheurs et ingénieurs (mathématiques, physique, chimie, biologie, informatique, électronique, nanotechnologie), et en aval des médecins et des industriels. Parmi ces domaines d’action : l’imagerie, les technologies associées au développement des médicaments, les biotechnologies et la bio-ingénierie, la chirurgie et les autres techniques interventionnelles, les technologies associées à la santé numérique.

Plus d’information sur la recherche technologique

Pôle infrastructures

Le pôle infrastructures créé en 2016 au sein de l’Institut Thématique Technologies pour la santé a pour objectif de coordonner les plateformes technologiques de l’Inserm et de renforcer la participation aux infrastructures de recherche nationales.

Plus d’information sur nos infrastructures