Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2 : participez à la consultation publique

La France est le premier pays à s’être doté d’une stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE), dès avril 2014. L’élaboration d’une deuxième stratégie pour la période 2019–2022 est en cours et fait l’objet d’un consultation publique, ouverte jusqu’au 8 février 2019.

La Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens 2 (SNPE2 – 2019–2022) est une composante importante du futur plan national santé environnement 4. Son objectif principal, dans la continuité de la SNPE1, est la réduction de l’exposition de la population et de l’environnement aux perturbateurs endocriniens.

La SNPE2 permettra à la France de poursuivre son rôle pionnier en proposant des solutions et pistes d’actions à court terme, tout en continuant à investir sur le renforcement des connaissances à moyen et long termes. Elle porte une ambition européenne forte pour assurer une meilleure prise en compte de ces enjeux dans les réglementations communautaires qui encadrent aujourd’hui la mise sur le marché unique d’un nombre important de produits. 

De mars à juillet 2018, l’élaboration de la SNPE2 a mis à contribution l’ensemble des parties prenantes : associations de protection de l’environnement, associations de consommateurs, syndicats, acteurs économiques, experts et établissement publics, chercheurs, professionnels de santé, élus, collectivités, administrations… Le Groupe santé-environnement (GSE) a été consulté plusieurs fois sur les travaux en cours durant cette période. Les travaux d’élaboration de la SNPE2 ont également été alimentés par l’analyse critique du Haut conseil de la santé publique (HCSP), qui a rendu un rapport détaillé – rendu public le 10 décembre 2018 – et proposé un grand nombre d’indicateurs de suivi et de résultat. 

Pour en savoir plus :

Télécharger le document « La SNPE2 en 10 points » (PDF, 400 Ko)

Lire le communiqué des ministères de la Transition écologique et solidaire, et des Solidarités et de la Santé (14 janvier 2018)